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قراءة كتاب Notes and Queries, Vol. IV, Number 113, December 27, 1851 A Medium of Inter-communication for Literary Men, Artists, Antiquaries, Genealogists, etc.
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Notes and Queries, Vol. IV, Number 113, December 27, 1851 A Medium of Inter-communication for Literary Men, Artists, Antiquaries, Genealogists, etc.
class="blockquot">"Ces deux dernières boites ne paraissent contenir que des restes consommés. Ces trois boites ont été enlevées, en présence de toutes les personnes dénommées au présent, avec le plus grand soin et transportées dans le Trésor de la Sacristie.
"Ensuite nous avons fait faire aux archives de la Mairie les recherches nécessaires, et nous avons trouvé sur le régistre de l'année 1701 à la date du 16 Septembre, les actes dont copies seront jointes au présent procès-verbal, ainsi que l'Epitaphe du Roi Jacques, et qui constatent que partie de ses entrailles, de son cerveau avec les poumons et un peu de sa chair, sont restés en dépôt dans cette église pour la consolation des peuples tant Français qu'Anglais, et pour conserver en ce lieu la mémoire d'un si grand et si réligieux prince.
"Les autres boites sont sans doute les restes de la Princesse Louise Marie d'Angleterre et fille du Roi Jacques Second, décédée à St. Germain le 17 Avril, 1712, ainsi que le constate le régistre de cette année, qui indique qu'une partie des entrailles de cette Princesse a été déposée près des restes de son père.
"De tout ce que dessus le présent a été rédigé les sus-dits jour, mois et an, et signé de toutes les personnes y dénommées.
"(Ainsi signé à la minute du procès-verbal.)
"Suivent les annexes.
"Du seize Septembre mil sept cent un, à trois heures et vingt minutes après midi, est décédé dans le château vieil de ce lieu, très haut, très puissant et très réligieux Prince Jacques Stuart, second du nom, Roi d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande, âgé de 67 ans 11 mois, également regretté des peuples de France et d'Angleterre, et surtout des habitans de ce lieu et autres qui avaient été temoins oculaires de ses excellentes vertus et de sa réligion, pour laquelle il avait quitté toutes ses couronnes, les cédant à un usurpateur dénaturé, ayant mieux aimé vivre en bon chrétien éloigné de ses états, et faire par ses infortunes et sa patience, triompher la réligion catholique, que de régner lui-même au milieu d'un peuple mutin et hérétique. Sa dernière maladie avait duré quinze jours, pendant lesquels il avait reçu deux fois le St. Viatique et l'extrême onction par les mains de Messire Jean François de Benoist, Docteur de la Maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, son propre pasteur, avec des sentimens d'une humilité profonde, qu'après avoir pardonné à tous les siens rebelles et ses plus cruels ennemis, il demanda même pardon à ses officiers, s'il leur avait donné quelque sujet de chagrin. Il avait donné aussi des marques de sa tendresse et réligion au Sérénissime Prince de Galles, son fils, digne héritier de ses couronnes aussi bien que de ses vertus, auquel il recommanda de n'avoir jamais d'autre règle de sa conduite que les maximes de l'Evangile, d'honorer toujours sa très vertueuse mère, aux soins de laquelle il le laissait, de se souvenir des bontés que Sa Majesté très chrétienne lui avait toujours témoigné, et de plutôt renoncer à tous ses états que d'abandonner la foi de Jésus-Christ. Tout le peuple tant de ce lieu que des environs ont eu la consolation de lui rendre les derniers devoirs et de la visiter pour la dernière fois en son lit de parade, où il demeura vingt-quatre heures exposé en vue, pendant lesquelles il fut assisté du clergé de cette église, des révérends pères Récollets et des Loges, qui ne cesseront pas de prier pour le repos de l'âme de cet illustre héros du nom chrétien que le Seigneur récompense d'une couronne éternelle.
"Signé, P. PARMENTIER, Secrétaire."
"Du dix-septième jour (même année) sur les huit heures et demie du soir, fut enlevé du château vieil de ce lieu, le corps de très haut, très puissant et réligieux monarque Jacques Stuart, second du nom, Roi d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande, après avoir été embaumé en la manière accoutumée, pour être conduit aux Réligieux Bénédictins Anglais de Paris, faubourg St. Jacques, accompagné seulement de soixante gardes et trois carosses à la suite, ainsi qu'il avait ordonné pour donner encore après sa mort un exemple de détachement qu'il avait eu pendant sa vie des vanités du monde, n'étant assisté que de ses aumoniers et de Messire Jean François de Benoist, prêtre, Docteur de la Maison de Sorbonne, prieur et curé de ce lieu, son propre pasteur, qui ne l'avait point abandonné dans toute sa maladie, l'ayant consolé dans tous ses maux d'une manière édifiante et autant pleine d'onction qu'on puisse désirer du pasteur zélé pour le salut de ses ouailles. Son cœur fut en même tems porté dans l'Eglise des Réligieuses de Chaillot; une partie de ses entrailles, de son cerveau, avec ses poumons et un peu de sa chair, sont restés en dépôt dans cette église, pour la consolation des peuples tant Français qu'Anglais et pour conserver en ce lieu la mémoire d'un si grand et si réligieux prince.
"Signé, P. PARMENTIER, Secrétaire."
"Epitaphe de Jacques Second, Roi de la Grande Brétagne, telle qu'elle existait dans l'Eglise de St. Germain-en-Laye:—
"'A. Regi Regum
felicique memoriæ
Jacobi II. Majoris Britanniæ Regis
Qui sua hic viscera condi voluit
Conditus ipse in visceribus Christi.
Fortitudine bellicâ nulli secundus,
Fide Christianâ cui non par?
Per alteram quid non ausus?
Propter alteram quid non passus?
Illâ plus quam heros
Fide fortis
Accensus periculis, erectus adversis.
Nemo Rex magìs, cui regna quatuor
Anglia, Scotia, Hibernia—Ubi quartum?
Ipse sibi.
Tria eripi potuere
Quartum intactum mansit.
Priorum defensio, Exercitus qui defecerunt
Postremi tutelæ, virtutes nunquam transfugæ.
Quin nec illa tria erepta omnino.
Instar Regnorum est Ludovicus hospes
Sarcit amicitia talis tantæ sacrilegia perfidiæ,
Imperat adhuc qui sic exulat.
Moritur, ut vixit, fide plenus
Eòque advolat quò fides ducit
Ubi nihil perfidia potest.
Non fletibus hic, canticis locus est.
Aut si flendum, flenda Anglia.'
"Pour copies conformes, Le Maire de St. Germain," &c.
The authenticity of the signature attested by Her Britannic Majesty's consul in Paris, Dec. 11, 1850.
SHETLAND FOLK LORE.
The Wresting Thread.
—When a person has received a sprain, it is customary to apply to an individual practised in casting the "wrested thread." This is thread spun from black wool, on which are cast nine knots, and tied round a sprained leg or arm. During the time the operator is putting the thread round the affected limb, he says, in a muttering tone, in such a manner as not to be understood by the bystanders, nor even by the person operated upon—
"The Lord rade (rode),
And the foal slade (slipped);
He lighted,
An she righted.
Set joint to

