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قراءة كتاب Instigations Together with An Essay on the Chinese Written Character
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Instigations Together with An Essay on the Chinese Written Character
and indulges in occasional squabbles.
Laforgue was a better artist than any of these men save Corbière. He was not in the least of their sort.
Beardsley's "Under the Hill" was until recently the only successful attempt to produce "anything like Laforgue" in our tongue. "Under the Hill" was issued in a limited edition. Laforgue's Moralités Légendaires was issued in England by the Ricketts and Hacon press in a limited edition, and there the thing has remained. Laforgue can never become a popular cult because tyros can not imitate him.
One may discriminate between Laforgue's tone and that of his contemporary French satirists. He is the finest wrought; he is most "verbalist." Bad verbalism is rhetoric, or the use of cliché unconsciously, or a mere playing with phrases. But there is good verbalism, distinct from lyricism or imagism, and in this Laforgue is a master. He writes not the popular language of any country, but an international tongue common to the excessively cultivated, and to those more or less familiar with French literature of the first three-fourths of the nineteenth century.
He has done, sketchily and brilliantly, for French literature a work not incomparable to what Flaubert was doing for "France" in Bouvard and Pécuchet, if one may compare the flight of the butterfly with the progress of an ox, both proceeding toward the same point of the compass. He has dipped his wings in the dye of scientific terminology. Pierrot imberbe has
Un air d'hydrocéphale asperge.
The tyro can not play about with such things. Verbalism demands a set form used with irreproachable skill. Satire needs, usually, the form of cutting rhymes to drive it home.
Chautauquas, Mrs. Eddy, Dr. Dowies, Comstocks, Societies for the Prevention of All Human Activities, are impossible in the wake of Laforgue. And he is therefore an exquisite poet, a deliverer of the nations, a Numa Pompilius, a father of light. And to many people this mystery, the mystery why such force should reside in so fragile a book, why such power should coincide with so great a nonchalance of manner, will remain forever a mystery.
Que loin l'âme type
Qui m'a dit adieu
Parce que mes yeux
Manquaient de principes!
Elle, en ce moment.
Elle, si pain tendre,
Oh! peut-être engendre
Quelque garnement.
Car on l'a unie
Avec un monsieur,
Ce qu'il y a de mieux,
Mais pauvre en génie.
Laforgue is incontrovertible. The "strong silent man" of the kinema has not monopolized all the certitudes.
TRISTAN CORBIERE
(1841-1875)
Corbière seems to me the greatest poet of the period. "La Rapsode Foraine et le Pardon de Sainte-Anne" is, to my mind, beyond all comment. He first published in '73, remained practically unknown until Verlaine's essay in '84, and was hardly known to "the public" until the Messein edition of his work in '91.
LA RAPSODE FORAINE ET LE PARDON DE SAINTE-ANNE
La Palud, 27 août, jour du Pardon.
Bénite est l'infertile plage
Où, comme la mer, tout est nud.
Sainte est la chapelle sauvage
De Sainte-Anne-de-la-Palud....
De la Bonne Femme Sainte Anne,
Grand'tante du petit Jésus,
En bois pourri dans sa soutane
Riche ... plus riche que Crésus!
Contre elle la petite Vierge,
Fuseau frêle, attend l'Angélus;
Au coin, Joseph, tenant son cierge,
Niche, en saint qu'on ne fête plus...
C'est le Pardon.—Liesse et mystères—
Déjà l'herbe rase a des poux....
Sainte Anne, Onguent des belles-mères!
Consolation des époux!
Des paroisses environnantes:
De Plougastel et Loc-Tudy,
Ils viennent tous planter leurs tentes,
Trois nuits, trois jours,—jusqu'au lundi.
Trois jours, trois nuits, la palud grogne,
Selon l'antique rituel,
—Chœur séraphique et chant d'ivrogne—
LE CANTIQUE SPIRITUEL.
Mère taillée à coups de hache,
Tout cœur de chêne dur et bon;
Sous l'or de ta robe se cache
L'âme en pièce d'un franc Breton!
—Vieille verte à la face usée
Comme la pierre du torrent,
Par des larmes d'amour creusée,
Séchée avec des pleurs de sang ...
—Toi, dont la mamelle tarie
S'est refait, pour avoir porté
La Virginité de Marie,
Une mâle virginité!
—Servante-maîtresse altière,
Très haute devant le Très-Haut;
Au pauvre monde, pas fière,
Dame pleine de comme-il-faut!
—Bâton des aveugles! Béquille
Des vieilles! Bras des nouveau-nés!
Mère de madame ta fille!
Parente des abandonnés!
—O Fleur de la pucelle neuve!
Fruit de l'épouse au sein grossi!
Reposoir de la femme veuve ...
Et du veuf Dame-de-merci!
—Arche de Joachim! Aïeule!
Médaille de cuivre effacé!
Gui sacré! Trèfle quatre-feuille!
Mont d'Horeb! Souche de Jessé!
—O toi qui recouvrais la cendre,
Qui filais comme on fait chez nous,
Quand le soir venait à descendre,
Tenant l'ENFANT sur tes genoux;
Toi qui fus là, seule, pour faire
Son maillot à Bethléem,
Et là, pour coudre son suaire
Douloureux, à Jérusalem!...
Des croix profondes sont tes rides,
Tes cheveux sont blancs comme fils....
—Préserve des regards arides
Le berceau de nos petits-fils....
Fais venir et conserve en joie
Ceux à naître et ceux qui sont nés,
Et verse, sans que Dieu te voie,
L'eau de tes yeux sur les damnés!
Reprends dans leur chemise blanche
Les petits qui sont en langueur....
Rappelle à l'éternel Dimanche
Les vieux qui traînent en longueur: